Élections à la CCI: le temps des projets
Il est urgent de remettre l’entrepreneur au centre des décisions
La CCI, selon Jacques Brès, président du Medef 84, doit « d’urgence changer de modèle et remettre l’entrepreneur au centre des décisions ». Patrice Perrot, colistier (directeur d’Enedis), estime que les élus doivent « être des VRP des entreprises, aller les voir » et qu’il faut remettre les agents consulaires au service des entreprises ». Concernant le budget de l’institution , selon Gérard Maziotta, colistier, « la mandature va être sous contrainte financière forte ». Il y aura « peut-être des économies à faire sur certains postes » et le Medef entend « travailler sur les charges et les produits », même si « beaucoup a déjà été fait, sur les frais de personnel notamment ». La CCI dispose d’un certain patrimoine et il pourrait s’agir pour l’équipe en place « de dégager du cash en vendant peut-être quelques bijoux de famille ».
Concernant l’aéroport, Jacque Brès affirme qu’il faut « conserver cette délégation de service public (ndlr: qui arrive à terme en mars 2017), c’est indispensable, tout comme c’est indispensable de redévelopper l’activité d’aviation régulière ». Dans cette optique, en fonction des nouvelles réglementations européennes sur la sécurité, il s’avère « indispensable de dévier le VC5 au nord de l’aéroport ».
À propos du port fluvial, Gérard Briès, colistier (candidat sortant qui a administré le port pendant trente ans), estime que le Rhône « est un potentiel économique insuffisamment exploité », que « l’augmentation du mode de transport est un enjeu majeur de notre future mandature » et que l’augmentation de l’activité portuaire, basée sur le vrac, « passe par l’acquisition de foncier complémentaire en bord de voie d’eau ». La CCI « doit se positionner sur l’acquisition du terrain Total, prochainement en vente ».
Enfin, le Medef entend « créer une image de marque en mettant en place un marketing territorial ambitieux » et « reprendre confiance face aux grandes métropoles que sont Aix-Marseille-Provence et le Grand Lyon ». La CCI doit « assumer (ses) forces et devenir terre d’accueil d’entrepreneurs, notamment en matière numérique « en créant des incubateurs de talents dédiés au développement des start-ups ».