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Jacques Brès Puissance 84 « 17 contre 17? une véritable folie ! »

Posté le 23 novembre 2016 dans la catégorie Actualités


Quel regard portez-vous sur la campagne des élections de la CCI? Sur ce qui va se passer?
Mon équipe à été unie, solidaire, audacieuse. Et le fait que nous ayons obtenu 17 sièges ne doit rien au hasard. Notre liste « Puissance 84 », porte les valeurs du jeu collectif. Mais aujourd’hui, le temps de la campagne est passé et il faut rassembler au-delà de son camp. Et rassembler large ! Chez Bernard Vergier comme chez Sonia Strapelia, il y a beaucoup de gens de valeur, de qualité, qui connaissent la réalité du terrain.
Accepter en pleine conscience de construire la CCI de demain à 17 contre 17, c’est une véritable folie ! Une situation gouvernable, certes, mais pas gérable. Quelle image on va renvoyer aux 26 000 entreprises du territoire, aux chefs d’entreprises? Mais au fait, quelle image on souhaite aussi renvoyer? Elles sont là les questions de fon. À 17 contre 17, on hériterait d’une situation qui bloqurait tout processus de développement dans la durée avec des conséquences forcément dramatiques, que ce soit pour l’économie du Vaucluse ou pour l’avenir de la CCI.

Et le suspense autour du nouveau président qui sera élu mercredi?
Bien sûr que j’ai envie d’être élu. Après, vous savez, tout cela ne m’empêche pas de dormir. J’ai par contre une certitude chevillée au cors: les cinq années à venir seront déterminantes. Et c’est piur cela que nous avons établi un véritable programme, une perspective. Ça fait 30 ans que je me bats pour ma région, pour l’emploi et les entreprises, ça ne s’arrpetera pas demain. Alors, quoi qu’il arrive mercredi, jeudi je serai toujours entrepreneur et serai debout, sur le pont à 5h du matin.

Vous êtes arrivés en tête avec 17 sièges, mais derrière, Bernard Vergier en a 12 et Sonia Strapelias 5 …
La campagne a été rude. Ce que je vois surtout, c’est le reflet du trouble de l’économie. Ces résultats sont le témoignage de la complexité des enjeux: à nous de nous rassembler et de faire émerger une conviction qui s’impose à tout le monde.

Rétrospectivement, n’aurait-il pas mieux valu faire une liste d’union avant le scrutin, comme l’avait appelé de ses voeux le président sortant, François Mariani?
J’étais partant. De son côté, monsieur Vergier s’y est toujours opposé.

Madame Strapelias affirme qu’elle vous a contacté mais que vous n’avez pas donné suite…
Je n’ai pas envie de polémiquer sur ce genre de thème. J’affirme par contre haut et fort qu’on ne peut plus être dans un conflit permanent. On se doit de relever les défis qui nous attendent. Sonia Strapelias, bien évidemment que je lui tends la main ! Elle a démontré par ses actions ne pas privilégier ses intérêts personnels, mais bien l’ensemble des commerçants et des artisans adhérents à son organisation. Je respecte son combat qui place nos entreprises, l’emploi et l’ensemble du monde économique bien au-dessus des clivages.

Dans le cas où vous seriez élu mercredi, que proposerez-vous à vos deux concurrents, c’est-à-dire Bernard Vergier et Sonia Strapelias? Des vice-présidences? Des commissions? Lesquelles?
Ce que j’ai envie de dire là, tout de suite, c’est que j’ai envie de pacifier. On oublie trop souvent que la guerre, ça fait des morts des deux côtés. J’aimerais bien que tout le monde puisse être dans les mêmes dispositions: là, on vient d’écoper d’un recours !

Propos recueillis par Thomas Hirsch